Vixserl Rojas
Guardian
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Date d'inscription : 02/06/2008
Age : 34
 | Sujet: Présentation de Vixserl Rojas  Lun 2 Juin - 10:02 | |
| - NOM : Rojas
- PRENOM : Silvio, mais il utilise plus souvent le pseudonyme de Vixserl, ou plus simplement Vixs. Ou bien Red Fox, ça dépend de la situation et de la personne...
- AGE : 25 ans
- FACTION : FPT
- CLASSE : Guardian
- DESCRIPTION PHYSIQUE :
Une stature haute couplée à une figure altière assez proche de la condescendance, Vixs porte ses 1m82 comme une taille ni trop petite ni trop grande. Cependant son allure, sa silhouette assez fine et son aspect distant lui donnent une prestance crainte par certains, détestée par d'autres. Des habits peu modernes (toujours en pantalon-chemise de marque, préférant les authentiques boutons de manchette et montres Rélox d'avant Warp, en particulier les raretés de ce qu'on appelait 18e, 19e et 20e siècle avant Warp) accentuent l'aspect très conservateur de Vixs, qui a la chance de venir d'une famille aisée qui reste fière de son héritage malgré la décadence morale de la Terre. Du côté de son visage, on peut dire qu'il est fermé depuis le décès de son frère, et son regard vert et plutôt charmeur en fût déteint. Désormais il continue de vivre avec un charisme et une prestance qui ne laisse personne indifférent, mais avec le regard devenu plus dur, plus aquilin, plus noir, couplé avec ses cheveux bruns sombres au point de paraître noirs.
- DESCRIPTION MENTALE :
D'ascendance noble/bourgeoise, la famille Rojas éleva le jeune Silvio de manière très conventionnelle, lui transmettant l'héritage d'une existence devenue caduque mais surtout lui donnant le caractère bien trempé dans l'orgueil d'être un "aristoï", lui enseignant de manière parfois trop disciplinée les enseignements aujourd'hui devenus désuets comme l'art, ou l'escrime. "De nos jours, disaient ses parents, personne ne considère le fait d'être un "aristoï" mais le fait d'être parvenu au sommet. Sois fier de porter ces enseignements, et tu pourras montrer au monde que ceux qui sont nés pour diriger sont ceux qui ont su coupler tous les arts de la vie avec les techniques de la mort." Sur le moment, il ne comprendra pas ces paroles, mais après le décès brutal de son jeune frère, Silvio considèrera son existence comme une vie pour mettre fin à la guerre, qu'importe les moyens, et transmettre l'Héritage des Rojas au travers de la FPT. Il était devenu implacablement déterminé, vivant par la discipline et la fierté de son nom, considérant seulement l'accomplissement de ses convictions au travers de la voie des Guardians. Et tous ceux qui se dévieraient du chemin, sans s'en repentir, ne pourront que sentir la lame de Silvio entailler ce qui leur reste de coeur. Ou devrait-on dire que Vixs enviait ceux qui avaient encore un coeur ?
- HISTOIRE :
19 avril 25AW. Premier enfant de Gregorio et Belleza Rojas. Baptisé Silvio dans une chapelle, ou plutôt une crypte perdue dans une des villes de la Terre, plus précisément dans une des villes encore peu cosmopolites de cette région auparavant nommée Europe. Les Rojas semblent satisfaits du comportement calme de Silvio, quoiqu'ils ne voyaient de lui qu'une façade, étant donné qu'il fût placé en nourrice puis confié à des précepteurs privés que seule une famille comme celle-ci pouvait encore se permettre de payer. Cependant, même ce genre d'enseignements devenait rare, et pourtant, les Rojas tenaient à ce que leur fils possède l'intégralité de l'héritage du passé, afin qu'il puisse transmettre ensuite à son tour ces valeurs à ses propres enfants. Les parents planifiaient déjà l'avenir rentier et calme de leur fils, et au vu des progrès de celui-ci, et de son intelligence avancée, décidèrent qu'un frère ou une soeur pourrait sûrement transmettre tout aussi bien si ce n'est mieux l'enseignement des aristoï. C'est ainsi que le 27 janvier 29AW Giulio était né, mais à l'instar de son grand frère, il était plutôt facétieux et appréciait la joie de vivre en riant au travers de jeux d'enfants tout ce qu'il y a de plus normaux, envers et contre tous les préceptes parentaux et académiques. Alors que Gregorio et Belleza désespéraient, Silvio souriait à la vue de son petit frère qui apportait tout de même un bonheur de vivre et détendait l'atmosphère, aussi le défendait-il contre les reproches des parents tout en l'aidant dans son apprentissage. Les parents, résignés, laissèrent faire, et ne purent que constater l'étendue de la différence qui apparaissait entre les frères. Silvio, toujours droit et fin, assez distant avec les autres mais entièrement lié à son héritage, Giulio, l'enfant prodigue, mais qui savait s'arrêter malgré tout, devenu plus musclé que son frère, un peu bruyant... pourtant, le respect mutuel et fraternel demeurait, jusqu'à ce que...
Il va de soi que depuis 33AW les tensions entre la FPT et ce qui sera l'AMI forcent les Rojas à ne plus compter uniquement sur leurs rentes, devenues de plus en plus réduites à cause des temps de guerre. Cependant, cela ne les empêche pas de donner un enseignement important à leurs fils, afin qu'ils n'aient jamais à vivre sur le front, a fortiori en tant que soldat. Le père, après quelques années difficiles, décide tout de même de s'engager comme directeur d'une banque après quelques pourparlers, échanges de poignées bien créditées et des arrangements ni tout à fait honnêtes, ni tout à fait hypocrites. A la guerre, comme à la guerre ! Pourtant, aucun des deux fils n'était dupe, ils savaient que Gregorio voulait amasser l'argent de la banque pour devenir chef de projet dans une usine de Mecha-Guard, étant donné que c'était le seul "business" rentable sur lequel il n'aurait pas à se salir les mains. Profitant de l'occasion, les deux frères se lancèrent dans des chemins opposés qui les détacheront entièrement du noyau familial. Alors que Silvio plaçait en bourse une partie de sa rente sur les nouveaux modèles de Mecha-Guard à l'instar des parents, Giulio quitta le foyer après avoir eu un coup de foudre pour une jeune fille assez excentrique mais fort mignonne qu'il avait croisée quelques semaines plus tôt. Il s'avéra qu'en fait elle allait rejoindre sa famille à l'AMI, ce que Giulio fît sans hésitation. Silvio tenta tant bien que mal de le retenir, mais l'enfant prodigue n'était plus dans la maison. Bien qu'il promit à ses parents de nier son implication, il fût tout de même forcé de dire la vérité, n'ayant jamais réussi à mentir. Plusieurs heures de reproches, craintes, pleurs et spéculations plus tard (et un retrait de tout l'argent gagné en bourse), les parents se décidèrent à consacrer tous leurs efforts pour leur fils unique, lui trouver une place dans la société, et surtout un travail de direction au sommet d'une entreprise prospère, afin qu'il ne soit jamais, au grand jamais, tenté de s'enfuir de sa situation. Comprenant toutes les implications de ces magouilles, Silvio commençait à regretter de ne pas être parti comme son frère.
Belleza avait trouvé un poste en tant que diplomate/concessionnaire commerciale entre des entreprises de la FPT et de l'AMI, alors que Gregorio supervisait de loin (avec une aide financière auprès de l'armée) le démantèlement des réseaux de contrebande de Mecha-Guards. Et dans l'agitation générale dans la famille, Silvio fût confiné dans un univers sans escrime, sans aucune effusion de violence, dans une maison devenue morte. Il planifia, épargna son argent, se renseigna... il fit tout son possible pour trouver un précepteur d'escrime et d'armes, afin de ne pas être démuni face à une éventuelle attaque de l'AMI, mais avec des parents craignant que ces cours de défense ne deviennent une voie vers l'armée, la tension interne était dure. Il finit par trouver quelqu'un avec qui il décida d'entrer en contact, sauf que la même nuit, une missive de la FPT déclarait Giulio Rojas, 16 ans, porté disparu depuis deux ans, officiellement mort, exécuté par l'AMI, selon les rapports d'espionnage. Silvio, en entendant cela, s'enferma dans ses quartiers, refusant d'écouter ses parents voulant le rassurer. Silvio quitta à son tour la maison, quelques heures plus tard, ayant vidé son compte et allant chercher un moyen de rejoindre Mars. Pourtant, alors qu'il consultait ses e-mails dans un cyber-café plus loin, il en reçut un de son frère, qui datait d'il y a peu (du moins avant la lettre) :
- Citation :
- Bonsoir grand frère !
Je n'ai pas beaucoup de temps, mais sache que je suis bel et bien vivant, mais que je suis décidé à utiliser ma vie ici, pour l'AMI. Désolé de vous avoir quittés, mais n'en dis rien à personne ! Je crois pas que je suis fait pour être un aristoï, je suis juste bon à devenir un soldat, en tant que Guardian si j'avais pu... En tout cas, comme je te connais, tu vas me prendre pour un fou, mais sache que je préfère être fou que sans la moindre compassion. Et pour une fois, je t'en prie, écoute ce qui te reste de coeur et non pas ces vieux préceptes ! Même si je meurs réellement en combat, j'espère au moins que j'aurai, au moins une fois, fait en sorte que tu sois plus humain et que tu apprécies la vie comme je l'ai appréciée.
Adieu.
GR
Relisant plusieurs fois ce mail, considérant la date d'envoi, Silvio fût bouleversé par tout ceci. Fermant sa session avec un calme surprenant, il sortit rapidement, décidé à venger l'honneur de son frère mort en traître par des personnalités qui n'auraient pas dû le tuer. Il rejoignit alors le maître escrimeur au point de rendez-vous, pour un long entraînement de cinq ans. L'argent était prêt, de même que celui pour le loyer et les frais quotidiens.
***
50AW. Une silhoutte grande, fine, avec un katana dans son fourreau pendant sur sa cuisse gauche, c'était la seule chose que les mendiants prêts des bars cosmopolites pouvaient voir, et ils craignaient de croiser le regard noir et aquilin sous ces cheveux noirs et longs. Vixs était arrivé là où il devait retrouver celui qui lui donnerait des contacts dans l'armée, mais il fallait le voir dans son empire, dans ce bar-disco-bordel ou quelque lieu dépravé et pas net. Entrant avec un soupir de lassitude face à la déchéance en face de lui, il se dirigea entre les fêtards, les femmes en tenue légère à la vertu encore plus légère, les serveuses débordées et les groupes de lunettés à l'apparence de gorilles jusqu'au fond de la salle, probablement là où se trouvait le type en question. Un gros parvenu au ventre encore plus désagréable à la vue que son visage crispé, entouré par des gardes et des chattes qui ne cherchaient que du profit malgré le dégoût que cet être inspirait. S'il le voulait, Vixs pouvait désormais trancher les neuf personnes ci-présentes en moins de cinq secondes, mais il devait d'abord avoir les informations qu'il cherchait. Arrivant près des gardes, il ne leva pas la tête pour dire :
"Je viens voir Sztraski, c'est pour les renseignements sur l'AMI"
L'une des deux masses de muscle alla voir le tas de graisse, qui approuva d'un hochement de tête, laissant ainsi à Vixserl la place pour parler. Dissipant tout son groupe, Sztraski parla d'une voix grasse trop serrée par sa chemise dégoulinante de sueur et d'alcool :
"Ah, c'est toi Vixserl... bon, la valise est là ?... Bien... alors les conflits sont assez stables en ce moment, chacun se prépare ... *tousse grassement* se prépare à un conflit plus important... la détente n'est pas tacite, personne ne veut céder à des pourparlers... tout ça n'est qu'une figure. Donc... *re-tousse* pour l'instant l'armée accepte tous les talents."
"Merci, c'est tout ce que je voulais savoir."
Tout en tournant le dos et s'éloignant, Vixserl déposa la fausse valise, elle n'était pas piégée, mais tout de même, il y aurait une surprise pour Sztraski, qui se retrouverait avec une liasse de billets inutilisables, car c'étaient de vulgaires copies faites à la méthode ancienne. L'argent, le pouvoir... il n'y a que ceux qui le méritent et qui sont nés pour ça qui ont le droit de l'avoir. Jamais de simples parvenus dans le crime n'y parviendraient, et le katana de Vixserl fût longtemps tenté de trancher net le cou surtendu en face de lui... Mais il fallait bien garder de la discrétion... Au moins poru l'instant. C'était une autre fierté des Rojas. Vaincre l'ennemi pour accomplir ce qui était moral. Et Vixserl était déjà parti en direction de la base de la FPT la plus proche, bien décidé à poursuivre ainsi. Il serait un Guardian, en hommage à Giulio, mais aussi car c'était un moyen de ne pas se rabaisser au statut de simple soldat, et de clamer haut et fort son ascendance d'aristoï.
Dernière édition par Vixserl Rojas le Mar 3 Juin - 0:48, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: Présentation de Vixserl Rojas Mar 3 Juin - 0:39 | |
| Lol ce n'est pas le Far West, meme si la moral et l'ethique on evolués, en particulier au niveau du progrés Scientifique et de son utilisation, on est pas dans un western c'est pas la loi du plus fort lol
Quelque soit la victime un meurtre reste un meurtre, et c'est punit par la Loi, la police l'armée, et le gouvernement meme si ils ont du mal tente de maintenir l'ordre et la securité et c'est leur boulot pas celui des civil de juger les criminels. Un peu comme aujourd'hui en gros, et dans un cadre plus "Science Fiction" je dirait que c'est un peu comme dans Blade Runner.
Donc oui, si l'armée te decouvre, tu risque de serieux ennuis, d'autant que la peine de mort est effective a cette époque, et que comme on est en temps de guerre cela rend les militaire tres suspicieux ^^' | |
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